Le titre de séjour à points est destiné aux ressortissants étrangers qui veulent s’installer sur le territoire français.
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur français ne serait pas opposé à la mise en place d’un titre de séjour à points. Un groupe de travail à l’Assemblée nationale planche sur le sujet.
Les promesses du ministre de l’Intérieur
Être « gentil avec les gentils » et des régularisations au compte-goutte. C’est ce que déjà promet le ministre de l’Intérieur français. Avec son annonce de la mise en place d’un visa pour les métiers en tension.
En effet, une mesure pour les étrangers présents sur le territoire national. Mais pour les ressortissants étrangers qui veulent venir s’installer en France. Le ministre de l’Intérieur ne serait pas opposé à une idée plus originale : un titre de séjour à points.
L’idée serait d’offrir un certain nombre de points en fonction du pays d’origine, du niveau d’études et de la maitrise de la langue française. Et les personnes dont le conjoint vit en France pourraient bénéficier d’un bonus tout comme celles ayant une expérience dans un métier en tension. Une note sera attribuée aux candidats.
Titre de séjour : Un groupe de travail de députés
Depuis sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron a défendu cette idée et sur laquelle une vingtaine de députés de la majorité, qui se sont constitués en groupes de travail sur cette question, veulent mettre l’accent.
Pour ces derniers, cette idée doit être complémentaire aux déclarations du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur la nouvelle politique des visas.
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L’un des défenseur de la mesure a indiqué : en mettant enfin terme à une immigration jugée aujourd’hui « pas assez diversifiée d’un point de vue géographique et trop peu qualifiée« .
« Les pays qui ont introduit cette idée de critères géographiques et de qualification, sont réussi à construire une image positive de l’immigration« , a expliqué un député.
Un système pour changer la vision de l’immigration !
Cependant, il ne s’agit pas d’un « système pour contrer l’immigration du Maghreb« , confirment les députés de ce groupe.
« Ce nouveau titre de séjour n’empêche pas à un docteur algérien de venir en France. Parce que il aura beaucoup de points », insiste un député de la majorité « .
Et il ajoute : » c’est un enjeu économique mais également de métissage. » Et il espère que cette nouvelle mesure pourra faire « changer la vision de l’immigration. »
Le Canada applique déjà ce système. Un pays où 21% de la population sont des immigrés. Contre 12,8% en France. C’est la note de passage. Le Canada utilise ce système pour choisir les travailleurs qualifiés qui pourront séjourner ou non sur son territoire.
Pour être admissible à un permis de travail temporaire ou définitif au Canada, il faut une note de 67/100. Parmi les critères utilisés pour faire cette sélection figurent :
– Les compétences linguistiques;
– Les diplômes ainsi que l’expérience au travail;
– L’âge;
– La faculté d’adaptation (notamment les liens avec le Canada). Et si la personne a obtenu un emploi valide pour au moins une année au Canada.
L’immigration sélectionnée est une bonne idée ?
En octobre 2021, le député LR Eric Ciotti a proposé ce système. Et ce, lors de la campagne pour la primaire de la droite et du centre. Comme l’avait noté à l’époque Marianne.
Cette mesure servirait, selon lui, à vérifier la capacité d’une personne étrangère « à aimer, à comprendre ainsi qu’à respecter la France« .
Au moment de faire cette proposition, son équipe expliquait que les demandeurs de titres de séjour seraient classés et sélectionnés à travers des « quotas déterminés par métier et par origine ».
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