Immigration en Allemagne : un nouveau dispositif adopté pour attirer les travailleurs étranger

Immigration en Allemagne – Afin d’atterrir les travailleurs étrangers qualifiés, l’Allemagne a adopté une nouvelle loi, cette dernière est présentée comme étant la plus moderne d’Europe.

En effet avec cette nouvelle loi, l’Allemagne va ouvrir ses portes chaque année à plus de 400.000 travailleurs étrangers qualifiés.

Immigration en Allemagne : une nouvelle loi qui est considérée comme la plus moderne d’Europe est adoptée

Alors que la question de l’immigration est fortement politisée dans d’autres Etats membres de l’UE (Union Européenne), l’Allemagne sort de ce lot et ce, en adoptant une nouvelle loi pleine de promesses pour les travailleurs étrangers souhaitant s’établir légalement sur le territoire Allemand.

Selon la chercheuse au CERFA (Comité d’Etudes des Relations Franco-Allemandes) à l’IFRI (Institut français des relations internationales), Jeanette Süẞ, en adoptant ce nouveau dispositif sur l’immigration, qui est considéré comme étant le plus moderne d’Europe, le pays ambitionne d’ouvrir ses portes à plus de 400.000 travailleurs étrangers qualifiés (hors UE) chaque année.

Selon Monika Schnitzer, qui est conseillère économique du gouvernement allemand, il faut attirer pas moins de 1,5 million travailleurs étrangers si l’Allemagne veut combler le grand déficit de main-d’œuvre que connait son marché du travail.

En effet, avec le vieillissement de la population que connait l’Allemagne, elle se retrouve dans une grave pénurie de main-d’œuvre. Afin de pallier ce manque, l’Allemagne décide donc de voir la question migratoire comme un moyen de survie économique.

Immigration en Allemagne : un système à points est instauré

Contrairement aux précédentes lois et les réformes du système migratoire allemand, ce nouveau dispositif a pour première particularité de se reposer sur un système à points comme celui appliqué au Canada, mais également en Nouvelle-Zélande et en Australie.

Il faut savoir que le système à points, a été adopté pour la première fois au monde en 1976 par le Canada, il consiste à noter les candidats à l’immigration et ce, afin d’avoir une immigration pertinente et ciblée.

L’Allemagne a donc mis en place un questionnaire portant notamment sur :

  1. La maîtrise de l’allemand.
  2. Les compétences du candidat à l’immigration.
  3. Son âge et son expérience professionnelle.

Le candidat à l’immigration et au travail en Allemagne devra alors répondre à ce questionnaire et récolter un score minimum de six (6) points sur douze (12). Il est à rappeler que ce questionnaire est simplifié par rapport à celui de Canada où les candidats à l’immigration peuvent récolter jusqu’à 1.200 points.

Immigration en Allemagne : un nouveau dispositif adopté pour attirer les travailleurs étranger

Immigration en Allemagne : la priorité est donnée aux compétences et non sur l’équivalence des diplômes

Jeanette Süẞ explique à Radio Canada que cette nouvelle loi sur l’immigration mise également sur « l’abrogation de l’obligation de reconnaissance des diplômes étrangers ».

La spécialiste a également fait une déclaration au média français Atlantico, elle annonce que cette facilitation vise notamment les travailleurs étrangers qualifiés ayant, au moins deux (2) ans d’expérience dans le domaine de leur emploi.

Cette petite révolution va donc permettre aux travailleurs étrangers maîtrisant des professions recherchées en Allemagne d’immigrer dans le pays et ce, sans avoir à montrer des « diplômes reconnus selon les standards allemands ». Il suffit par exemple qu’un « ingénieur du Ghana présente son diplôme du Ghana », explique la chercheuse Jeanette Süẞ.

 

De plus, grâce à ce nouveau dispositif, toujours selon Jeanette Süẞ, les travailleurs étrangers souhaitant se rendre et s’installer sur le territoire Allemand pourront « venir sans contrat de travail ». La chercheuse explique que ces derniers pourront trouver un travail une fois arrivé en Allemagne. Une opportunité qui s’offre également aux réfugiés qui sont déjà présents en Allemagne, ajoute-t-elle.

La chercheuse Jeanette Süẞ a tenu à souligner que les choses ne vont pas connaitre une amélioration immédiate sur le terrain, mais plutôt dans un délai de cinq (5) à dix (10) ans, parce qu’il faudra attendre qu’une petite révolution s’opère au sein de la société, mais également au niveau des infrastructures ainsi que dans l’administration.

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